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Тайна желтой комнаты

Книга для чтения на французском языке
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В замке Гландье недалеко от Парижа совершено загадочное преступление. В комнате с прочно закрытыми дверями и окнами таинственный преступник покушается на жизнь красавицы Матильды Станжерсон. Что скрывают обитатели замка? И как злодей смог попасть в запертую изнутри спальню, а затем незаметно скрыться? Пока полиция идет по ложному следу, за расследование берется репортер Жозеф Жозефен. «Тайна желтой комнаты» Гастона Леру — первый роман, основанный на «убийстве в замкнутом пространстве». Этот роман открыл целое направление в детективной литературе и вдохновил на творчество многих режиссеров и постановщиков. «Тайна желтой комнаты» была экранизирована шесть раз! Юная Агата Кристи, прочитав эту книгу, приняла решение заняться сочинением детективных романов. Расследование «невозможного» преступления придется по вкусу любителям классических детективных сюжетов с неожиданной развязкой. В книге представлен оригинальный текст романа без сокращений.
Леру, Г. Тайна желтой комнаты : книга для чтения на французском языке : художественная литература / Г. Леру. - Санкт-Петербург : КАРО, 2021. - 288 с. - (Roman policier). - ISBN 978-5-9925-1520-6. - Текст : электронный. - URL: https://znanium.com/catalog/product/1864597 (дата обращения: 29.11.2024). – Режим доступа: по подписке.
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Gaston LEROUX

LE MYSTÈRE DE LA 
CHAMBRE JAUNE

ROMAN POLICIER

УДК  372.881.1 : 811.133.1
ББК  81.2 Фр-93 
 
Л49

ISBN 978-5-9925-1520-6

Леру, Гастон.

Л49       Тайна желтой комнаты : книга для чтения на фран
цузском языке / Г. Леру. — Санкт Петербург : КАРО, 
2021. — 288 с. — (Roman policier).

ISBN 978-5-9925-1520-6.

В замке Гландье недалеко от Парижа совершено за
гадочное преступление. В комнате с прочно закрытыми 
дверями и окнами таинственный преступник покушается на жизнь красавицы Матильды Станжерсон. Что 
скрывают обитатели замка? И как злодей смог попасть в 
запертую изнутри спальню, а затем незаметно скрыться? 
Пока полиция идет по ложному следу, за расследование 
берется репортер Жозеф Жозефен.

«Тайна желтой комнаты» Гастона Леру — первый 

роман, основанный на «убийстве в замкнутом пространстве». Этот роман открыл целое направление в детективной литературе и вдохновил на творчество многих 
режиссеров и постановщиков. «Тайна желтой комнаты» 
была экранизирована шесть раз! Юная Агата Кристи, прочитав эту книгу, приняла решение заняться сочинением 
детективных романов. Расследование «невозможного» 
преступления придется по вкусу любителям классических детективных сюжетов с неожиданной развязкой. 

В книге представлен оригинальный текст романа без 

сокращений.

УДК 372.881.1 : 811.133.1

ББК 81.2 Фр-93

© КАРО, 2021
Все права защищены

I

Où l'on commence à ne pas comprendre

Ce n'est pas sans une certaine émotion que je commence à 

raconter ici les aventures extraordinaires de Joseph Rouletabille. 
Celui-ci, jusqu'à ce jour, s'y était si formellement opposé que 
j'avais fini par désespérer de ne publier jamais l'histoire policière 
la plus curieuse de ces quinze dernières années.

J'imagine même que le public n'aurait jamais connu toute 

la vérité sur la prodigieuse affaire dite de la «Chambre Jaune», 
génératrice de tant de mystérieux et cruels et sensationnels 
drames, et à laquelle mon ami fut si intimement mêlé, si, à propos 
de la nomination récente de l'illustre Stangerson au grade de 
grand-croix de la Légion d'honneur, un journal du soir, dans un 
article misérable d'ignorance ou d'audacieuse perfidie, n'avait 
ressuscité une terrible aventure que Joseph Rouletabille eût 
voulu savoir, me disait-il, oubliée pour toujours.

La «Chambre Jaune»! Qui donc se souvenait de cette affaire 

qui fit couler tant d'encre, il y a une quinzaine d'années? On 
oublie si vite à Paris.

N'a-t-on pas oublié le nom même du procès de Nayves et 

la tragique histoire de la mort du petit Menaldo? Et cependant 
l'attention publique était à cette époque si tendue vers les 
débats, qu'une crise ministérielle, qui éclata sur ces entrefaites, 
passa complètement inaperçue. Or, le procès de la «Chambre 
Jaune», qui précéda l'affaire de Nayves de quelques années, 

eut plus de retentissement encore. Le monde entier fut penché 
pendant des mois sur ce problème obscur,—le plus obscur à 
ma connaissance qui ait jamais été proposé à la perspicacité 
de notre police, qui ait jamais été posé à la conscience de nos 
juges. La solution de ce problème affolant, chacun la chercha. 
Ce fut comme un dramatique rébus sur lequel s'acharnèrent la 
vieille Europe et la jeune Amérique.

C'est qu'en vérité—il m'est permis de le dire «puisqu'il 

ne saurait y avoir en tout ceci aucun amour-propre d'auteur» 
et que je ne fais que transcrire des faits sur lesquels une 
documentation exceptionnelle me permet d'apporter une 
lumière nouvelle—c'est qu'en vérité, je ne sache pas que, 
dans le domaine de la réalité ou de l'imagination, même chez 
l'auteur du double assassinat, rue morgue, même dans les 
inventions des sous-Edgar Poe et des truculents Conan Doyle, 
on puisse retenir quelque chose de comparable, QUANT AU 
MYSTÈRE, «au naturel mystère de la Chambre Jaune».

Ce que personne ne put découvrir, le jeune Joseph 

Rouletabille, âgé de dix-huit ans, alors petit reporter dans un 
grand journal, le trouva! Mais, lorsqu'en cour d'assises il apporta 
la clef de toute l'affaire, il ne dit pas toute la vérité. Il n'en laissa 
apparaître que ce qu'il fallait pour expliquer l'inexplicable et 
pour faire acquitter un innocent. Les raisons qu'il avait de se 
taire ont disparu aujourd'hui. Bien mieux, mon ami doit parler. 
Vous allez donc tout savoir; et, sans plus ample préambule, je 
vais poser devant vos yeux le problème de la «Chambre Jaune», 
tel qu'il le fut aux yeux du monde entier, au lendemain du drame 
du château du Glandier.

Le 25 octobre 1892, la note suivante paraissait en dernière 

heure du Temps:

«Un crime affreux vient d'être commis au Glandier, sur la 

lisière de la forêt de Sainte-Geneviève, au-dessus d'Épinay
sur-Orge, chez le professeur Stangerson. Cette nuit, pendant 
que le maître travaillait dans son laboratoire, on a tenté 
d'assassiner Mlle Stangerson, qui reposait dans une chambre 
attenante à ce laboratoire. Les médecins ne répondent pas de 
la vie de Mlle Stangerson.»

Vous imaginez l'émotion qui s'empara de Paris. Déjà, à cette 

époque, le monde savant était extrêmement intéressé par les 
travaux du professeur Stangerson et de sa fille. Ces travaux, les 
premiers qui furent tentés sur la radiographie, devaient conduire 
plus tard M. et Mme Curie à la découverte du radium.

On était, du reste, dans l'attente d'un mémoire sensationnel 

que le professeur Stangerson allait lire, à l'académie des 
sciences, sur sa nouvelle théorie: La Dissociation de la Matière. 
Théorie destinée à ébranler sur sa base toute la science 
officielle qui repose depuis si longtemps sur le principe: rien 
ne se perd, rien ne se crée.

Le lendemain, les journaux du matin étaient pleins de 

ce drame. Le Matin, entre autres, publiait l'article suivant, 
intitulé: «Un crime surnaturel»:

«Voici les seuls détails—écrit le rédacteur anonyme du 

matin—que nous ayons pu obtenir sur le crime du château 
du Glandier. L'état de désespoir dans lequel se trouve le 
professeur Stangerson, l'impossibilité où l'on est de recueillir 
un renseignement quelconque de la bouche de la victime 
ont rendu nos investigations et celles de la justice tellement 
difficiles qu'on ne saurait, à cette heure, se faire la moindre idée 
de ce qui s'est passé dans la «Chambre Jaune», où l'on a trouvé 
Mlle Stangerson, en toilette de nuit, râlant sur le plancher. 
Nous avons pu, du moins, interviewer le père Jacques—comme 
on l'appelle dans le pays—un vieux serviteur de la famille 
Stangerson. Le père Jacques est entré dans la «Chambre Jaune» 
en même temps que le professeur. Cette chambre est attenante 

au laboratoire. Laboratoire et «Chambre Jaune» se trouvent 
dans un pavillon, au fond du parc, à trois cents mètres environ 
du château.

«—Il était minuit et demi, nous a raconté ce brave homme 

(?), et je me trouvais dans le laboratoire où travaillait encore 
M. Stangerson quand l'affaire est arrivée. J'avais rangé, nettoyé 
des instruments toute la soirée, et j'attendais le départ de M. 
Stangerson pour aller me coucher. Mlle Mathilde avait travaillé 
avec son père jusqu'à minuit; les douze coups de minuit sonnés 
au coucou du laboratoire, elle s'était levée, avait embrassé 
M. Stangerson, lui souhaitant une bonne nuit. Elle m'avait 
dit: «Bonsoir, père Jacques!» et avait poussé la porte de la 
«Chambre Jaune». Nous l'avions entendue qui fermait la porte 
à clef et poussait le verrou, si bien que je n'avais pu m'empêcher 
d'en rire et que j'avais dit à monsieur: «Voilà mademoiselle qui 
s'enferme à double tour. Bien sûr qu'elle a peur de la «Bête du 
Bon Dieu»!» Monsieur ne m'avait même pas entendu tant il 
était absorbé. Mais un miaulement abominable me répondit 
au dehors et je reconnus justement le cri de la «Bête du Bon 
Dieu»!… que ça vous en donnait le frisson… «Est-ce qu'elle va 
encore nous empêcher de dormir, cette nuit?» pensai-je, car il 
faut que je vous dise, monsieur, que, jusqu'à fin octobre, j'habite 
dans le grenier du pavillon, au-dessus de la «Chambre Jaune», 
à seule fin que mademoiselle ne reste pas seule toute la nuit 
au fond du parc. C'est une idée de mademoiselle de passer la 
bonne saison dans le pavillon; elle le trouve sans doute plus 
gai que le château et, depuis quatre ans qu'il est construit, elle 
ne manque jamais de s'y installer dès le printemps. Quand 
revient l'hiver, mademoiselle retourne au château, car dans la 
«Chambre Jaune», il n'y a point de cheminée.

«Nous étions donc restés, M. Stangerson et moi, dans le 

pavillon. Nous ne faisions aucun bruit. Il était, lui, à son bureau. 

Quant à moi, assis sur une chaise, ayant terminé ma besogne, je 
le regardais et je me disais: «Quel homme! Quelle intelligence! 
Quel savoir!» J'attache de l'importance à ceci que nous ne faisions 
aucun bruit, car «à cause de cela, l'assassin a cru certainement 
que nous étions partis». Et tout à coup, pendant que le coucou 
faisait entendre la demie passé minuit, une clameur désespérée 
partit de la «Chambre Jaune». C'était la voix de mademoiselle qui 
criait: «À l'assassin! À l'assassin! Au secours!» Aussitôt des coups 
de revolver retentirent et il y eut un grand bruit de tables, de 
meubles renversés, jetés par terre, comme au cours d'une lutte, 
et encore la voix de mademoiselle qui criait: «À l'assassin!… Au 
secours!… Papa! Papa!»

«Vous pensez si nous avons bondi et si M. Stangerson et 

moi nous nous sommes rués sur la porte. Mais, hélas! Elle 
était fermée et bien fermée «à l'intérieur» par les soins de 
mademoiselle, comme je vous l'ai dit, à clef et au verrou. Nous 
essayâmes de l'ébranler, mais elle était solide. M. Stangerson 
était comme fou, et vraiment il y avait de quoi le devenir, 
car on entendait mademoiselle qui râlait: «Au secours!… Au 
secours!» Et M. Stangerson frappait des coups terribles contre 
la porte, et il pleurait de rage et il sanglotait de désespoir et 
d'impuissance.

«C'est alors que j'ai eu une inspiration.» L'assassin se sera 

introduit par la fenêtre, m'écriai-je, je vais à la fenêtre!» Et je 
suis sorti du pavillon, courant comme un insensé!

«Le malheur était que la fenêtre de la «Chambre Jaune» 

donne sur la campagne, de sorte que le mur du parc qui vient 
aboutir au pavillon m'empêchait de parvenir tout de suite à 
cette fenêtre. Pour y arriver, il fallait d'abord sortir du parc. Je 
courus du côté de la grille et, en route, je rencontrai Bernier 
et sa femme, les concierges, qui venaient, attirés par les 
détonations et par nos cris. Je les mis, en deux mots, au courant 

de la situation; je dis au concierge d'aller rejoindre tout de 
suite M. Stangerson et j'ordonnai à sa femme de venir avec moi 
pour m'ouvrir la grille du parc. Cinq minutes plus tard, nous 
étions, la concierge et moi, devant la fenêtre de la «Chambre 
Jaune». Il faisait un beau clair de lune et je vis bien qu'on 
n'avait pas touché à la fenêtre. Non seulement les barreaux 
étaient intacts, mais encore les volets, derrière les barreaux, 
étaient fermés, comme je les avais fermés moi-même, la veille 
au soir, comme tous les soirs, bien que mademoiselle, qui me 
savait très fatigué et surchargé de besogne, m'eût dit de ne 
point me déranger, qu'elle les fermerait elle-même; et ils 
étaient restés tels quels, assujettis, comme j'en avais pris le 
soin, par un loquet de fer, «à l'intérieur». L'assassin n'avait 
donc pas passé par là et ne pouvait se sauver par là; mais moi 
non plus, je ne pouvais entrer par là!

«C'était le malheur! On aurait perdu la tête à moins. La 

porte de la chambre fermée à clef «à l'intérieur», les volets 
de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, «à l'intérieur», et, pardessus les volets, les barreaux intacts, des barreaux à travers 
lesquels vous n'auriez pas passé le bras… Et mademoiselle 
qui appelait au secours!… Ou plutôt non, on ne l'entendait 
plus… Elle était peut-être morte… Mais j'entendais encore, au 
fond du pavillon, monsieur qui essayait d'ébranler la porte…

«Nous avons repris notre course, la concierge et moi, et 

nous sommes revenus au pavillon. La porte tenait toujours, 
malgré les coups furieux de M. Stangerson et de Bernier. 
Enfin elle céda sous nos efforts enragés et, alors, qu'est-ce 
que nous avons vu? Il faut vous dire que, derrière nous, la 
concierge tenait la lampe du laboratoire, une lampe puissante 
qui illuminait toute la chambre.

«Il faut vous dire encore, monsieur, que la «Chambre 

Jaune» est toute petite. Mademoiselle l'avait meublée d'un 

lit en fer assez large, d'une petite table, d'une table de nuit, 
d'une toilette et de deux chaises. Aussi, à la clarté de la 
grande lampe que tenait la concierge, nous avons tout vu du 
premier coup d'œil. Mademoiselle, dans sa chemise de nuit, 
était par terre, au milieu d'un désordre incroyable. Tables 
et chaises avaient été renversées, montrant qu'il y avait eu 
là une sérieuse «batterie». On avait certainement arraché 
mademoiselle de son lit; elle était pleine de sang avec des 
marques d'ongles terribles au cou—la chair du cou avait été 
quasi arrachée par les ongles—et un trou à la tempe droite 
par lequel coulait un filet de sang qui avait fait une petite 
mare sur le plancher. Quand M. Stangerson aperçut sa fille 
dans un pareil état, il se précipita sur elle en poussant un 
cri de désespoir que ça faisait pitié à entendre. Il constata 
que la malheureuse respirait encore et ne s'occupa que d'elle. 
Quant à nous, nous cherchions l'assassin, le misérable qui 
avait voulu tuer notre maîtresse, et je vous jure, monsieur, 
que, si nous l'avions trouvé, nous lui aurions fait un mauvais 
parti. Mais comment expliquer qu'il n'était pas là, qu'il s'était 
déjà enfui?… Cela dépasse toute imagination. Personne 
sous le lit, personne derrière les meubles, personne! Nous 
n'avons retrouvé que ses traces; les marques ensanglantées 
d'une large main d'homme sur les murs et sur la porte, un 
grand mouchoir rouge de sang, sans aucune initiale, un vieux 
béret et la marque fraîche, sur le plancher, de nombreux pas 
d'homme. L'homme qui avait marché là avait un grand pied 
et les semelles laissaient derrière elles une espèce de suie 
noirâtre. Par où cet homme était-il passé? Par où s'était-il 
évanoui? N'oubliez pas, monsieur, qu'il n'y a pas de cheminée 
dans la «Chambre Jaune». Il ne pouvait s'être échappé par 
la porte, qui est très étroite et sur le seuil de laquelle la 
concierge est entrée avec sa lampe, tandis que le concierge 

et moi nous cherchions l'assassin dans ce petit carré de 
chambre où il est impossible de se cacher et où, du reste, 
nous ne trouvions personne. La porte défoncée et rabattue 
sur le mur ne pouvait rien dissimuler, et nous nous en sommes 
assurés. Par la fenêtre restée fermée avec ses volets clos et ses 
barreaux auxquels on n'avait pas touché, aucune fuite n'avait 
été possible. Alors? Alors… je commençais à croire au diable.

«Mais voilà que nous avons découvert, par terre, «mon 

revolver». Oui, mon propre revolver… Ça, ça m'a ramené au 
sentiment de la réalité! Le diable n'aurait pas eu besoin de 
me voler mon revolver pour tuer mademoiselle. L'homme qui 
avait passé là était d'abord monté dans mon grenier, m'avait 
pris mon revolver dans mon tiroir et s'en était servi pour 
ses mauvais desseins. C'est alors que nous avons constaté, 
en examinant les cartouches, que l'assassin avait tiré deux 
coups de revolver. Tout de même, monsieur, j'ai eu de la veine, 
dans un pareil malheur, que M. Stangerson se soit trouvé là, 
dans son laboratoire, quand l'affaire est arrivée et qu'il ait 
constaté de ses propres yeux que je m'y trouvais moi aussi, 
car, avec cette histoire de revolver, je ne sais pas où nous 
serions allés; pour moi, je serais déjà sous les verrous. Il n'en 
faut pas davantage à la justice pour faire monter un homme 
sur l'échafaud!»

Le rédacteur du Matin fait suivre cette interview des lignes 

suivantes:

«Nous avons laissé, sans l'interrompre, le père Jacques 

nous raconter grossièrement ce qu'il sait du crime de la 
«Chambre Jaune». Nous avons reproduit les termes mêmes 
dont il s'est servi; nous avons fait seulement grâce au lecteur 
des lamentations continuelles dont il émaillait sa narration. 
C'est entendu, père Jacques! C'est entendu, vous aimez bien 
vos maîtres! Vous avez besoin qu'on le sache, et vous ne 

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