Geographie: комплекс по формированию компетенции по переводу профессионально ориентированных текстов по специальности «География»
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Тематика:
Французский язык
Издательство:
Южный федеральный университет
Год издания: 2019
Кол-во страниц: 126
Дополнительно
Вид издания:
Учебное пособие
Уровень образования:
ВО - Бакалавриат
ISBN: 978-5-9275-3318-3
Артикул: 736677.01.99
Цель пособия - подготовить обучающихся к эффективному использованию современного французского языка для обеспечения успешной коммуникации в сферах профессиональной деятельности, связанных с географией. Пособие состоит из пяти частей. Первая может служить опорным материалом для обзорной лекции о месте географии в системе наук. Во второй части представлены тексты для перевода с французского языка на русский. В третьей части предусмотрены задания для совершенствования навыков перевода с русского языка на французский. Четвертая часть включает квиз по географии, цель которого - развитие познавательного интереса к изучению географии. В пятой части предлагается глоссарий географических терминов на французском языке с объянениями и примерами.
Тематика:
ББК:
УДК:
- 811: Языки (искусственные и естественные)
- 911: Общая география. Отдельные отрасли географии. Теоретическая география
ОКСО:
- ВО - Бакалавриат
- 45.03.02: Лингвистика
- 45.03.03: Фундаментальная и прикладная лингвистика
ГРНТИ:
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МИНИСТЕРСТВО НАУКИ И ВЫСШЕГО ОБРАЗОВАНИЯ РОССИЙСКОЙ ФЕДЕРАЦИИ Федеральное государственное автономное образовательное учреждение высшего образования «ЮЖНЫЙ ФЕДЕРАЛЬНЫЙ УНИВЕРСИТЕТ» Институт филологии, журналистики и межкультурной коммуникации Е. А. МАНАЕНКО, Т. И. СКОРОБОГАТОВА GÉOGRAPHIE: КОМПЛЕКС ПО ФОРМИРОВАНИЮ КОМПЕТЕНЦИИ ПО ПЕРЕВОДУ ПРОФЕССИОНАЛЬНО ОРИЕНТИРОВАННЫХ ТЕКСТОВ ПО СПЕЦИАЛЬНОСТИ «ГЕОГРАФИЯ» Учебное пособие Ростов-на-Дону – Таганрог Издательство Южного федерального университета 2019
УДК 811.133.1`24:91(075.8) ББК 81.471.1+26.8я73 М23 Печатается по решению кафедры романской филологии Института филологии, журналистики и межкультурной коммуникации Южного федерального университета (протокол № 6 от 26 марта 2019 г.) Рецензенты: доцент кафедры романской филологии Института филологии, журналистики и межкультурной коммуникации ЮФУ, кандидат филологических наук, доцент М. Н. Садовникова; доцент кафедры «Лингвистика и иностранные языки» ФГБОУ ВО Донской государственный технический университет, кандидат филологических наук, доцент А. А. Агапитова Манаенко, Е. А. М23 Géographie: комплекс по формированию компетенции по переводу профессионально ориентированных текстов по специальности «География» : учебное пособие / Е. А. Манаенко, Т. И. Скоробогатова ; Южный федеральный университет. – Ростов-на-Дону ; Таганрог : Издательство Южного федерального университета, 2019. – 126 с. ISBN 978-5-9275-3318-3 Цель пособия – подготовить обучающихся к эффективному использованию современного французского языка для обеспечения успешной коммуникации в сферах профессиональной деятельности, связанных с географией. Пособие состоит из пяти частей. Первая может служить опорным материалом для обзорной лекции о месте географии в системе наук. Во второй части представлены тексты для перевода с французского языка на русский. В третьей части предусмотрены задания для совершенствования навыков перевода с русского языка на французский. Четвертая часть включает квиз по географии, цель которого – развитие познавательного интереса к изучению географии. В пятой части предлагается глоссарий географических терминов на французском языке с объянениями и примерами. Публикуется в авторской редакции. УДК 811.133.1`24:91(075.8) ББК 81.471.1+26.8я73 ISBN 978-5-9275-3318-3 © Южный федеральный университет, 2019 © Манаенко Е. А., Скоробогатова Т. И., 2019
TABLE DES MATIÈRES UNITÉ 1. La géographie est-elle une science? 4 UNITÉ 2. Textes à traduire du français en russe 9 UNITÉ 3. Textes à traduire du russe en français 43 UNITÉ 4. Quiz de géographie: Êtes-vous un expert en géographie? 88 UNITÉ 5. Vocabulaire de la géographie: définitions de termes et de notions 94 BIBLIOGRAPHIE 124
UNITÉ 1 LA GÉOGRAPHIE EST-ELLE UNE SCIENCE? L’humanité fait de la géographie depuis fort longtemps, et le plus souvent sans le savoir. Elle le sait depuis l’aurore, ou presque, de la science grecque: c’est dans la première moitié du VIe siècle qu’Anaximandre de Milet construit la première carte du «monde». La première personne à utiliser le mot «géographie» pour intituler l’un de ses ouvrages est Ératosthène de Cyrène, actuellement en Libye (284 env.-192 env. av. J.-C.), savant célèbre pour le calcul presque exact du méridien terrestre. Il est connu comme astronome, géographe, philosophe et mathématicien, philologue, chronographe et poète, directeur de la bibliothèque d’Alexandrie. On dit que, devenu aveugle avec l’âge et les études, Eratosthène se laissa mourir de faim car il ne pouvait plus contempler le ciel. Dans son introduction à un manuel récent, G. Viers (1967) rappelle que la géographie est «… essentiellement la science de l’organisation de l’espace». Dans une adresse présidentielle à l’Assemblée générale de l’Association des géologues du Bassin de Paris, P. Rat (1969), cherchant à définir l’esprit et les démarches de la paléogéographie, s’en est référé à la géographie actuelle en la caractérisant ainsi: «On peut dire qu’il n’y a pas de faits géographiques, mais une manière géographique de considerer chaque ensemble de faits». A. Cailleux suggère que «sciences et disciplines vivent comme des plantes». Elles s’accroissent, se diversifient en se ramifiant. Elles sont en effet douées d’un dynamisme propre orienté vers la recherche du renouveau et au bout de chaque rameau d’une classification, toute possibilité de bourgeonnement reste ouverte. Nous ne nous en rendons pas forcément compte et si chacune des sciences particulières poursuit son effort jusque là c’est qu’elle éprouve le besoin légitime de verifier sa méthode, nécessairement analytique puisque sa vocation est de discerner, quitte d’ailleurs à se transformer en discipline puisque, au moins
un bilan des connaissances acquises est indispensable au progrès de la recherche. Au-delà, lorsqu’il faut confronter les résultats des diverses sciences, à fortiori combiner les apports des disciplines correspondantes, ou simplement les comparer, alors un modèle synthétique devient nécessaire. L’expérience prouve que c’est souvent un corps de doctrine qui en tient lieu, avec les risques à consentir, notamment ceux de la dogmatique. C’est pourquoi il convient de réserver le terme de discipline à ce stade de gestion de la connaissance. Il en découle que la géographie n’est pas une science; elle est une discipline, c’est-à-dire une forme d’étude qui exige une systématique. Des auteurs anciens en ont eu l’intuition; par exemple F. S. Beudant (1833). Dans l’introduction générale à son traité de physique, le minéralogiste qu’il était à éprouvé le besoin de fournir lui aussi une classification des sciences qui l’intéressaient. Deux groupes sont proposés: les sciences mathématiques et les sciences physiques. Il convient de posséder les premières avant d’aborder les secondes en raison, dit cet auteur, de la «fécondité ordinaire» du calcul qui peut conduire à «... une multitude de conséquences». La géographie se trouve classée dans le second groupe, mais elle est donnée comme divisée en plusieurs parties: 1. La géographie théorique ou mathématique: c’est celle qui considère la terre comme un corps géométrique, doué de mouvements et à repérer par rapport aux astres afin de «… fixer exactement … la position des lieux», pour en marquer la situation relative sur des plans et des cartes. Dès ici la préoccupation cartographique ressort clairement. 2. La géographie physique est présentée comme subdivisée en deux branches: — L’une ne reçoit pas de nom mais elle considère: la configuration du terrain, la position des îles et celle des montagnes, la direction des vallées, la forme des plaines, etc. Il s’agit bien de l’étude du relief; ce n’est pas encore ce
que nous nommerions aujourd’hui géomorphologie; c’est déjà une bonne partie de ce que les auteurs anglo-saxons désignent par physiographie. — L’autre branche étudie les rapports entre ces faits et la constitution du terrain, la nature et la position des couches minérales. Beudant indique un nom curieux: la géognosie et précise aussitôt, qu’ainsi considérée, cette partie de la géographie rentre dans le domaine de l’histoire naturelle avec la géologie, les climats, la distribution des animaux et des végétaux. C’est pourquoi, plus loin dans sa classification, il distingue successivement une géographie botanique et une géographie zoologique; ce que nous traduirons volontiers par biogéographie. Il est évident que Beudant avait le sens de la variété des domaines envisagés par la géographie et de leurs relations; ce qui importe c’est que, pour lui, la géographie est essentiellement appliquée aux faits de distribution et à leur localisation sur le globe terrestre. Telle est, en effet, la systématique propre à la géographie: rendre compte de la répartition et représenter cartographiquement les faits humains, aussi bien que physiques, que l’on peut enregistrer à la surface du globe. Singulière ambition! Il faut bien voir, qu’étendant son regard à la fois sur l’ensemble de la planète matérielle et sur l’écoumène, le géographe embrasse, forcément, tous les corps de savoir. Non pas que la géographie commande les sciences qui les ont produits, mais parce que toute science contribue à la constituer, en ce sens que la réflexion et l’expérimentation scientifiques, en étendant le champ du connu concernant la terre et les hommes, étendent du même coup le domaine de la géographie. De sorte qu’il en est un peu du géographe comme du médecin généraliste, selon que me le suggère P. Gourou, sa culture doit être vaste et son attention constamment en alerte, mais il doit aussi savoir consulter les spécialistes, sans se départir de l’esprit critique nécessaire à la synthèse, qui est son objectif.
La conclusion est claire: LA GÉOGRAPHIE N’EST PAS UNE SCIENCE; même lorsqu’elle incorpore de la connaissance scientifique. ELLE EST UNE DISCIPLINE! Elle n’est même pas une discipline scientifique puisque son objet dépasse la seule connaissance des liens entre nécessités naturelles. Elle fait appel non seulement à des sciences diverses mais aussi à diverses disciplines d’un degré de complexité moindre que la sienna. On pourrait, à la limite, dire qu’elle intègre, dans la sphère géographique qui lui est propre, non seulement de la connaissance scientifique, mais encore de la connaissance philosophique (N. Berdaieff, 1936) dès lors qu’elle veut, à juste titre, considérer l’homme, ses problèmes écologiques, son devenir économique et social, voire ses aspirations spirituelles en ce que l'activité qu'il déploie donne lieu à des phénomènes de répartition et marque, par des faits, l’emprise de l’espèce humaine sur le globe. La géographie est oecuménique au sens étymologique premier. Tout récemment, P. Claval (1970) s’est intéressé aux influences de la géographie physique et des sciences naturelles qu’elle utilise, sur les concepts et les méthodes de la géographie humaine. Il fait très justement remarquer que ce sont deux disciplines traditionnelles associées mais, quant au fond, il les estime autonomes. Il montre en effet que la géographie humaine a subi, de ce point de vue, une influence non négligeable mais qui a été «… indirecte, inconsciente presque». Autrement dit à l’intérieur même de la géographie il y aurait diversité de disciplines. Chaque source d’information a son langage propre, de sorte que le langage géographique procède pour une grande part d’emprunts et ne dispose d’un langage spécifique qu’à partir d’un certain degré de synthèse. Il en résulte que, n’étant ni une science ni une discipline scientifique, la géographie ne peut pas se plier à une codification unique, sous la forme d’un thésaurus de mots-clés. Il lui faut au moins trois ordres de codes aptes à un jeu de combinaisons:
1. Un code géographique, pour la localisation à la surface du globe; un système de coordonnées par exemple; 2. Un code taxonomique, c’est-à-dire un vocabulaire des «maîtres-mots» qui portent l’esprit même de la préoccupation géographique et constituent la classification typologique propre à la discipline; 3. Un code syntaxique, où notamment les emprunts faits à d’autres langages seraient à faire jouer comme des données grammaticales. Annales de géographie, № 305 Cahiers de géographie du Québec, 14 (32)
UNITÉ 2 TEXTES À TRADUIRE DU FRANÇAIS EN RUSSE 1. Lisez et traduisez le texte à coup de dictionnaire: LA POSITION GÉOGRAPHIQUE DE LA FRANCE Située à l’extrémité S.-O. de l’Europe, la France est par sa superficie de 643 801 km² le plus grand pays de l’Europe occidentale quoique ce n’est que 0,4% de la superfie générale des continents. Comprise entre le 5º méridien O. et le 8º méridien E. et entre le 42º et le 51º de latitude Nord, elle se trouve au cœur de la zone tempérée, la zone plus favorable à l’activité humaine. Les frontières de la France s'étendent sur environ 5 500 km: 2 800 km de frontières terrestres la séparent de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne, de la Suisse, de l’Italie et de l’Espagne. Les frontières du Sud et de l’Est sont des frontières naturelles (Pyrénées, Alpes, Rhin), tandis que celle du Nord n’est qu’une simple ligne juridique depuis Lauterbourg jusqu’à la mer du Nord. Aussi le tracé fictif de cette frontière du Nord a été à l’origine de la plupart des guerres dont la France a été le théâtre. Sur environ 3 000 km, le territoire français s’ouvre vers la mer du Nord, la Manche, l’Atlantique à l’Ouest et la Méditerranée au Sud. Située dans le prolongement de la grande plaine septentrionale et vis-a-vis des Britanniques, communiquant par de nombreux passages avec l’Espagne et l’Italie, la France a toujours constitué pour l’Europe une véritable «plaque tournante». Cette fonction de carrefour s’accentue encore ce que le plus intense courant de navigation maritime du monde, qui unit l’Amérique du Nord à l’Europe du Nord-Ouest passe à quelques miles au large des côtes françaises et pousse ses tentacules vers Le Havre, Rouen, Dieppe, Dunkerque.
Par sa forme la France est un hexagone qui peut s’inscrire dans un cercle de 1 000 km de diamètre. Aucun point du pays n’est situé à plus de 500 km de la mer. 2. Donnez l’équivalent français: географическое положение широта площадь меридиан зона умеренного климата наземная граница разделять благоприятный естественная граница иметь выход к морю море война перекресток благодаря ч.-л. берег протяженность северный щупальце плита план, набросок напротив навигация